Les espèces exotiques introduites dans des milieux où elles ne sont pas originaires représentent un défi majeur aux niveaux économique, sanitaire et écologique. Connu comme le troisième facteur d'érosion de la biodiversité à l'échelle mondiale selon l'UICN, cet enjeu concerne non seulement la végétation (voir notre article à ce sujet), mais également la faune.
Les répercussions de la faune introduite sont variées. Elles vont de la prédation sur les espèces autochtones à la compétition pour les ressources, en passant par la destruction d'habitats et la propagation de pathogènes. Des exemples concrets illustrent ces problématiques :
Solutions et Gestion
Pour contrôler ces phénomènes, diverses méthodes de gestion sont envisageables. Elles sont à appliquer au cas par cas selon l'espèce concernée et l’environnement dans lequel elle se développe. Parmi ces solutions on compte :
La prévention demeure l'approche la plus efficace et économique, car elle limitera les dégats et permettra d’adopter une stratégie de gestion le plus en amont possible de l’invasion. Le contrôle des espèces déjà installées, bien que coûteux et difficile à mettre en place, restent des actions cruciales pour limiter les impacts des populations installées.
Conclusion
La lutte contre ces espèces exotiques envahissantes animale requiert une approche intégrée. En combinant prévention, gestion et suivi des milieux tout en intégrant les connaissances locales et en engageant la société, une gestion proactive et coordonnée s'impose pour répondre à ces enjeux majeurs pour la préservation de la biodiversité.
Rédaction : Camille Pilisi
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Photo :
Ragondin, Morbihan (Myocastor coypus) - C.Pilisi
Ibis sacré, Morbihan (Threskiornis aethiopicus) - C.Pilisi